Comment le gène agit

Publié le par Pierron Clémence & Leicht Théo

     Le rôle du gène sur la dépression se fait indirectement : c'est surtout la sérotonine qui relie les deux. Des expériences ont été menées, le diagramme suivant indique le pourcentage de personnes remplissant les critères diagnostiques d'une dépression à l'âge de 26 ans en fonction du nombre d'événements stressants (0 à 4) rencontrés entre 21 et 26 ans. A gauche, des individus avec une ou deux copies courtes à droite, des individus avec deux copies longues

     On remarque que la dépression a tous les symptômes que la sérotonine empêche. Plus exactement, la sérotonine a un effet positif sur le sommeil, l'alimentation, le comportement sexuel... Il semblerait que la dépression soit due à un manque de sérotonine, on peut facilement imaginer que sans sérotonine, l'individu ferait très rapidement une dépression.

 

    De plus la dépression a des effets notables sur l'hippocampe, qui est une zone du cerveau qui régule le stress, l'anxiété. L'hippocampe est déterminant pour la mémoire, le fonctionnement du cerveau. Lors d'une dépression, on remarque une baisse importante de son activité. La maladie agit également sur le cortex préfrontal gauche, zone de la prise de décision, du passage à l'action. Les émotions de cette zone sont des émotions positives. Une diminution de son activité est visible lors de la dépression.

     Enfin, elle agit sur l'amygdale. L'amygdale fait partie du système lymbique. Cette zone modifie le comportement face aux émotions négatives comme la peur ou l'anxiété. Son activité est régulée par le cortex cérébral, afin que son action ne soit pas trop importante. La suractivité de cette zone pendant une dépression nous a fait comprendre que c'est l'amygdale qui est à l'origine de ces sentiments négatifs.

Normalement, la sérotonine a des effets plus importants dans ces trois zones.

 

On remarque que lorsque l'individu à deux gènes courts, l'amygdale s'active deux fois plus vite.

     Nous avons mis ici en relation les zones d'action de la sérotonine et les zones où agissent le plus la dépression nerveuse. C'est le gène 5-HTT qui permet la recapture de la sérotonine, et donc sa réutilisation. Ainsi, nous pouvons penser que plus il y a de sérotonine, moins le risque de dépression est élevé.

L’image de gauche montre le PET scan  du cerveau d’un sujet normal. À droite, le PET scan révèle un taux de sérotonine plus faible chez un sujet atteint de dépression sévère.

L’image de gauche montre le PET scan du cerveau d’un sujet normal. À droite, le PET scan révèle un taux de sérotonine plus faible chez un sujet atteint de dépression sévère.

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