Un gène qui lutte contre la dépression

Publié le par Pierron Clémence & Leicht Théo

    Mais concrètement, que fait ce gène dans notre corps ? Dans l'article d'aujourd'hui nous nous pencherons sur le cas où le rôle du gène serait le plus actif : la dépression. C'est une maladie mentale de plus en plus présente en France, notamment chez les adultes, deux fois plus chez les femmes que chez les hommes.

 

Mais d'abord, qu'appelle t-on la dépression ?

 

    Elle est notamment fondée sur deux troubles, les plus importants parmi d'autres : une modification pénible de l'humeur (caractérisée par le pessimisme, un sentiment d'incapacité, d'impuissance, une dévalorisation de soit...) et par un ralentissement de l'activité générale, des capacités intellectuelles. Les capacités sont ralenties, non pas amoindries. Les troubles mentaux entraînent des troubles physiques : l'appétit est diminué, l'individu a des troubles du sommeil, une diminution importante de sa libido... Ces symptômes représentent la partie la plus visible d'une dépression.

 

     Généralement, ce sont surtout les proches du malade qui se rendent compte de ce changement, car le malade n'a lui, pas conscience de son état, c'est une dépression latente. Certaines personnes développent instinctivement (c'est la guérison du cerveau sans antidépresseurs) des conduites antidépressives, comme l'hyperactivité, les colères vives, la jalousie, l'alcoolisme...

La dépression est de plus en plus présente dans les pays industrialisés, elle est plus fréquente chez les personnes de plus de cinquante ans.

 

On remarque deux états de dépression : la dépression mélancolique, ou dépression majeure, et la dépression névrotique, ou dépression mineure.

 

    La dépression mélancolique se fait ressentir par une douleur morale vive, tellement pénible pour l'individu qu'il lui arrive de déformer la réalité, des sentiments de persécution. Dans les moments extrêmes, elle peut amener au suicide, au refus total de s'alimenter...

    La dépression névrotique se caractérise par une douleur morale moins intense, un appel à l'aide affectif constant. Les individus atteints ont souvent un idéal d'eux-même impossible à atteindre, ce qui entraîne une dévalorisation de leur personne à leurs yeux. Parfois cette idéalisation est placée en quelqu'un d'autre, et lorsqu'ils perdent cette idéalisation après un deuil ou une rupture, ils perdent confiance en eux.

 

    « La dépression est une maladie dont l'origine est très sûrement liée à plusieurs phénomènes imbriqués. » nous dit Quentin Duprès. En effet, la dépression a trois facteurs principaux : le facteur génétique, car il semblerait que plusieurs gènes influenceraient la capacité à faire une dépression sans pour autant la déclencher forcément, le facteur environnemental, c'est à dire le surmenage, la solitude, des enchaînements d'événements difficiles ou traumatisants et enfin, le facteur biologique, qui est une baisse de l'efficacité des neurotransmetteurs (sérotonine notamment), une perturbation chimique qui cause un dérèglement de l'humeur.

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