Un gène a étudier pour mieux l'utiliser

Nous devons cependant modérer notre propos : la dépression a plusieurs facteurs comme nous l'avons expliqué dans un autre article, ce qui veut dire que parfois la sérotonine est la cause de la dépression (en étant mal transmise, en ne transmettant pas son message nerveux...) mais qu'elle peut être également une conséquence de la dépression ! C'est pourquoi il est difficile de trouver un médicament à la dépression, et c'est également pourquoi le gène est une avancée dans la compréhension de la maladie, en en permettant une meilleure appréhension.

Grâce à ce gène, on peut facilement imaginer qu'un remède miracle à la dépression sortira dans quelques années. Hélas, ce n'est pour le moment pas le cas.

Mais la dépression ne reste pas sans « remède » : l'antidépresseur. Ces médicaments ne fonctionnent pas toujours, c'est pourquoi la découverte d'un gène qui serait la source génétique du bonheur a pendant un temps animé l'espoir des chercheurs... qui se sont vite rendus compte des complications : le gène 5-HTT ne fonctionne pas tout seul, d'autres gènes entrent en interférence avec lui. Un article du New-York Times, en parallèle avec un article de la revue scientifique Science tirent des conclusions similaires : le gène pourrait permettre de prévenir les dépressions et d'amener de nouveaux traitements plus efficaces mais il ne faudrait pas modifier le comportement des autres gènes : qui sait quelles mutations pourraient en résulter ?!